Matières (Titre provisoire)
Parce qu’il y a une pluralité de matières, le Collectif Napen a souhaité créer plusieurs spectacles courts pour que chaque matière prenne sa (petite) forme. Chacun de ces spectacles seront autant de variations autour de ce thème commun, et pourront être joués de manière indépendante ou s’insérer dans une représentation commune.
Entrelacs (Marie-Laure Bonnin)
Ou comment dénouer et renouer le fil d'une histoire
Solo pour une comédienne-marionnettiste, deux chouettes et des fils
Des chouettes, des pelotes et une gardienne de musée qui s'ennuie à mourir. Mais à la fermeture, tout bascule, tout se noue. Sous les yeux du spectateur, la gardienne s'emmêle. Un enchevêtrement de noeuds et de fils prend forme. De cette forme naît le besoin impérieux pour cette gardienne de nous parler d'une autre femme : Judith Scott, artiste incontournable de l'Art Brut.
Pour ce projet collectif autour de la matière, Marie Laure Bonnin choisit le fil pour nous parler de l'histoire et de l'œuvre de Judith Scott.
La poudre et l'eau (Noémie Géron)
Afin de raconter sa passion pour le plâtre, Noémie Géron part d’un constat simple : il n’y a pas grand chose d’aussi satisfaisant que de mélanger la poudre et l’eau. Partant de ce constat, que dire? Comment le plâtre peut-il nous parler d’une époque? Et se faisant, que nous raconte-t-il d’une certaine relation à la vie, aux souvenirs, à la mort?
Progressivement est né un personnage aussi doux que la poudre à fleur d'eau, aux prises avec la réalisation d'un masque qui s'avérera plus compliquée que prévue.
Touche (Solène Garnier)
Conférence-concert sur la peau pour une musicienne, une batterie et du satin jaune.
Touche touche à vos oreilles.
Touche touche à votre cerveau.
Touche touche à la mémoire.
Touche touche aux racines.
Touche touche à tout, tour à tour conférence scientifique, concert bruitiste, récit des origines et effeuillage sexy.
En partant de la peau comme matière,
en chantant, en parlant, en frappant,
en dérivant du côté de l’exil,
la musicienne et performer Solène Garnier joue avec le plaisir, la douleur et l’identité.