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Peindre d'abord une cage

Sur la place, une cage s’est érigée. Des plumes volent et l’espace se métamorphose. Un ange décharné et un chat malicieux passent par là. Un couple de tourterelles roucoule l’amour absolu et dérisoire.

 

Des enfants se sont échappés d’un centre pénitencier. La meute des honnêtes gens leur courent après, eux même sont coincés sur une île. Coincés dans leurs petits costumes avec leurs petites idées.

 

Et tout cela mène le philosophe au bord du gouffre, sa pensée s’enlise et la poésie vient le rattraper.

 

Les oiseaux, alors, doivent trouver leur acte de liberté, ou de libération. Dans la prise de parole, dans l’acte révolté, dans la meute ou la solitude. Les juges et les curés sont là et il faut leur tenir tête, coute que coute.

 

Et dans ce vaste capharnaüm, quelque chose peut enfin éclore et le poète regarde tout cela d’un œil amusé.

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Création collective de Marie-Laure Bonnin, Florence Garcia, Noémie Géron et Zoé Grossot

Mise en scène : Noémie Géron

Construction et jeu en tournée: Marie-Laure Bonnin, Florence Garcia et Noémie Géron

Musique: Sébastien Turner

Soutien pour la dramaturgie: Denis Lamotte

Soutien technique: Romain Le Gall-Brachet

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